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Le couperet est tombé. Il n'y aura pas de Grand Prix de France de Formule 1 en 2023. Le contrat qui avait débuté en 2018 pour des courses sur le circuit du Castellet, dans le Var, arrivait à son terme cette année. Il ne sera donc pas renouvelé, malgré les subventions des collectivités GP de France, historiquement couru sur divers circuits, est le sixième Grand Prix le plus disputé de l'histoire de la F1 depuis 1950, avec 62 éditions. Il était revenu au calendrier en 2018, dix ans après la dernière édition à Magny-Cours, près de Nevers. L'édition 2022, qui s'est déroulée fin juillet, a trouvé son public, avec spectateurs au rendez-vous, selon les organisateurs. Et pour cause la France à une tradition de sport automobile très forte avec encore deux pilotes sur 20, une écurie Alpine sur les dix présentes et un motoriste Renault sur quatre en F1. L'Histoire ne suffit pas »Pourtant, l'Hexagone se retrouve au placard, comme l'Allemagne 64 éditions qui perd aussi son épreuve sur le sol des flèches d'argent ». De même, le circuit historique belge de Spa-Francorchamps, monument de la F1, qui accueille le plateau ce week-end, est clairement sur la sellette. L'Histoire ne suffit pas », a expliqué Stefano Domenicali, l'ancien patron de la Scuderia Ferrari et de Lamborghini qui dirige maintenant la F1, pour qui la présence des Grands Prix dits historiques, NDLR ne peut pas être considérée comme acquise ».Contrôlée depuis plusieurs années par le groupe Liberty Media, la L1 cherche à la fois à élargir son audience en s'implantant sur de nouveaux marchés comme les Etats-Unis qui a accueilli les bolides à Miami cette saison. Mais le plus prestigieux des sports mécaniques cherche aussi à remplir ses caisses en organisant des épreuves dans les pays adeptes du soft power » prêts à payer cher pour organiser des courses Arabie Saoudite, Bahreïn, Azerbaïdjan, Singapour.... Il est vrai que nous travaillons avec d'autres promoteurs pour voir s'ils sont prêts à s'engager. Nous voulons trouver le bon équilibre, au moins un tiers en Europe, un tiers en Extrême-Orient, et l'autre en Amérique/Moyen-Orient », a déclaré Stefano Domenicali à l' France peut toutefois espérer le retour de son Grand Prix dans les prochaines années. Selon Stefano Domenicali, l'épreuve pourrait à l'avenir entrer dans un système de rotation avec d'autres Grands Prix. Les discussions sont très très ouvertes pour un grand avenir et une possibilité, non pas l'année prochaine mais à l'avenir, pourrait également être de trouver une sorte de rotation qui permettrait à chacun de faire partie du calendrier », a-t-il affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres
La violence est un cri de douleur non entendu » Introduction 1 La thématique de la violence, pour des personnes en rupture de communication, conflit, séparation, est très souvent entendue dans l’espace de médiation familiale. La violence est dénoncée en miroir par chacun des médiés chacun accuse l’autre d’être violent. 2 Par exemple, Madame accuse Monsieur d’avoir été violent en la giflant, tandis que Monsieur accuse Madame de lui avoir fait violence quand il l’a découverte embrassant son amant. 3 Comment gérer ce paradoxe d’un espace pacifié de médiation familiale, dont le médiateur familial est garant, et cette violence omniprésente ? En quoi l’espace de médiation familiale peut–il être propice à une chance de transformation de la violence en force créatrice du changement de la relation à l’autre ? 4 Mon questionnement de médiatrice familiale fait suite à une intervention de Madame Jacqueline MORINEAU selon laquelle la violence est un cri de douleur non entendu ». Les médiateurs familiaux n’ont pas tous la même position sur le possible accueil de la violence en médiation familiale. 5 C’est pourquoi il convient d’abord de clarifier quelle est cette violence qui peut être accueillie en médiation familiale et son sens puis d’envisager comment elle peut être transformée en force créatrice de changement dans la relation à l’autre. 1. Quelle est cette violence admissible en médiation familiale. Quel est son sens ? 6 La violence est polymorphe, instantanée ou graduelle, physique et visible en laissant une trace apparente, ou invisible sans en laisser, audible par des paroles ou des cris, ou inaudible par des silences, perceptible par des regards, ou imperceptible. Elle peut résulter d’agissements directs ou indirects, avec le concours d’une ou de plusieurs personnes. Elle est instantanée ou graduelle. 7 La violence est subjective ce qui fait violence pour l’un ne fait pas forcément violence pour l’autre. 8 Quelle qu’elle soit, la violence laisse bien souvent d’autres traces qui se traduisent par les maladies psychosomatiques. La vision binaire d’une violence psychologique par opposition à une violence physique paraît donc réductrice. 9 Enfin, la tendance commune à vouloir isoler l’acte violent pour identifier d’une part un auteur et d’autre part une victime est parfois réductrice. 10 En effet, les médiateurs familiaux savent que la réalité est bien plus complexe. Le rôle du médiateur familial est de s’attacher à la relation entre les personnes et non à l’acte violent. Il est difficile de savoir si la violence perçue ou dénoncée par les personnes en médiation familiale est compatible ou non avec un processus de médiation familiale. 11 En fait, la reconnaissance par les deux personnes en médiation de l’autre comme sujet est un critère essentiel pour accepter une médiation familiale qui est fondée sur l’altérité. Mais, le médiateur familial peut ne déceler cette absence de reconnaissance de l’autre qu’après plusieurs séances. 12 Ainsi, je cite en exemple ci-après une médiation familiale au cours de laquelle il a fallu plusieurs séances pour déceler une violence structurelle. Il n’y a aucune violence physique mais l’enchaînement des propos d’un des médiés permet de comprendre peu à peu que sa violence est la structure même de son mode de fonctionnement psychique dans sa relation à l’autre au point qu’il nie toute autre personne que lui, qu’il nie toute existence à l’autre, toute humanité à l’autre. Une telle violence structurelle est incompatible avec la poursuite de la médiation familiale. Madame X dit sa grande souffrance et celle des enfants du couple, causée selon elle, par Monsieur Y qui est systématiquement très conflictuel. Monsieur dit qu’il va très bien et est certain que ses enfants, qu’il ne voit plus depuis plusieurs années déjà , lui reviendront un jour. Au premier entretien commun, Monsieur arrive très agité et semble exprimer par ses lèvres serrées et son sourire mécanique un verrou qui ne demande qu’à sauter. Il choisit une place qui ne lui convient pas, considère qu’il a le soleil dans l’œil. La médiatrice obscurcit la pièce en tirant le store, il considère qu’il fait trop sombre. La médiatrice lui propose de changer de place et de se mettre près de la fenêtre, dos au soleil ; il hésite, fait la grimace, le regard tourné vers la sortie. La médiatrice lui demande s’il a peur de la fenêtre. Il explose en haussant le ton, en répondant par la négative. Madame X est silencieuse en l’écoutant. Madame X dit quelques mots, il lui coupe la parole et considère que Madame X, bien qu’elle ait très peu parlé, parle beaucoup plus que lui. Puis, après que les co-médiateurs ont indiqué veiller particulièrement au temps de parole, après un verre d’eau, la séance reprend. Monsieur Y monologue, ou répond à côté, ou se contredit quand le médiateur lui demande ce qu’il ressent en voyant son conjoint pleurer abondamment. Il répond que son épouse pleure des larmes de crocodile mais aussi qu’elle l’a beaucoup et toujours soutenu pendant leurs longues années de mariage. Puis, il demande à sortir quelques minutes mais écoute en réalité derrière la porte pour savoir si l’on parle dans son dos. Les incidents se poursuivent. Aucune émotion ne transparait chez lui et il semble incapable d’avoir une réaction aux émotions exprimées par son épouse. Il semble ne lui accorder aucune humanité. Finalement, Monsieur Y aura tenté successivement auprès des co-médiateurs de faire alliance, de prendre le pouvoir, puis de les intimider. Et c’est après son agression verbale contre la médiatrice que les co-médiateurs décident d’arrêter la médiation, témoins de la violence exercée auparavant dans l’intimité de ce couple. Cette personne à la violence structurelle sera par la suite décelée comme personnalité paranoïaque avec risque de passage à l’acte. 13 Mais, la plupart du temps, les médiateurs familiaux sont confrontés à une violence conjoncturelle, situationnelle, donc en réaction à une situation. D’ailleurs, qui n’a jamais commis un acte violent ? Qui n’a pas eu un jour une réaction violente? Qu’est ce qui a fait violence? Qui a fait violence ? Qui n’a pas, à un moment de sa vie, déclaré 14 Je ne sais pas ce qui m’a pris quand j’ai vu…, entendu j’ai perdu la tête… j’étais hors de moi… j’avais envie de tout casser… j’avais envie de l’étrangler… j’ai explosé… je l’ai… ». 15 Ou 16 Elle se taisait tout en me regardant fixement et j’ai explosé ». Il m’a ri au nez et j’ai… ». 17 Ou encore 18 J’ai reçu une lettre de sa mère et j’ai tenté de… ». 19 Qui est l’auteur de la violence, qui est la victime ? En réalité, la violence est inter-agissante dans la relation à l’autre. 20 Pour mieux comprendre l’émergence de cette violence polymorphe, il convient de revenir à son étymologie le mot violence vient du latin vis » qui signifie force au sens de force vitale. 21 Ceci va donc à l’encontre de la croyance d’une violence exclusivement négative. La violence serait donc aussi une force dans certaines situations ? 22 En effet, Jean Bergeret [1], professeur en psychologie, psychanalyste qualifie de violence fondamentale » cette force particulière 23 La violence est qualifiée de fondamentale au sens où elle touche aux fondations de toute structure de la personnalité. La violence n’est que la traduction de la lutte pour la vie ». 24 Ainsi, la violence est le potentiel contenu en chacun de nous qui tout à coup s’exprime d’abord pour soi et non contre l’autre pour signifier une urgence vitale. Et c’est dans l’interaction que la violence est dite violence fondamentale », dans la relation à l’autre et dans certaines circonstances. 25 Ainsi, chaque être humain y compris le médiateur familial ! a une prédisposition pour cette violence innée, voire archaïque, au sens de force de vie exprimée pour soi. 26 En outre, les neurosciences permettent de mieux comprendre cette violence fondamentale en tant que mouvement dynamique. Selon Lisa Bellinghausen [2], docteur en psychologie, chercheuse en neurosciences et psychologie cognitive au CNRS, la violence se révèle quand l’émotion est associée à certains états négatifs toute personne confrontée à ce qu’elle perçoit comme un danger se met alors en position d’attaque par l’effet mécanique, neurobiologique, d’une restriction de la pensée. 27 Est visible dans le cerveau le déclenchement neurobiologique de la violence fondamentale. 28 En situation normale, la route du traitement de l’émotion est longue et finit grâce au néocortex à aboutir à une réponse adaptée, soit en évitant le danger, soit en fuyant, soit en créant du lien. 29 En revanche, en situation extrême, quand l’émotion n’est pas maîtrisée, la route de l’émotion emprunte une voie courte, un circuit abrégé, pour donner une réponse émotionnelle la personne prise dans un état émotionnel négatif n’a alors plus accès à la raison, ni à l’autre ni à lui-même et elle devient subitement hors d’elle », elle déraille » l’expression commune révèle que le bon sens traduit exactement ce qui est démontré par les neurosciences. 30 Or, les situations auxquelles sont confrontés les médiateurs familiaux sont bien souvent des personnes vivant des émotions intenses associées à des états négatifs, et ce souvent depuis de longs mois. 31 Ainsi, les personnes arrivant en médiation familiale se sentent souvent en détresse, impuissantes à surmonter la perte d’un être cher dont elles se séparent leur conjoint, leurs enfants, dans la peur de perdre leur territoire le logement ou leur argent, se sentent dévalorisées, ont perdu toute estime d’elles-mêmes, ou au contraire se sentent violemment entravées dans leur désir de liberté sans pouvoir se séparer aussi facilement qu’elles ne le pensaient. Ces situations et états émotionnels extrêmes peuvent conduire à une violence réactionnelle ou conjoncturelle qui paraît être le seul moyen de survivre, de lutter pour la vie. C’est donc bien un cri de douleur non entendu », comme le déclarait Jacqueline MORINEAU, qui a provoqué cette violence. 32 Dans la perspective d’une violence - lutte pour la vie, inter et rétro agissante chez chaque individu, le médiateur familial adopte une position qui n’est ni normative ni jugeante. Il peut alors aider à donner du sens à la violence exprimée, pour travailler avec humanité, indépendance, neutralité et impartialité avec les personnes en médiation non sur l’acte violent mais sur la relation de l’un à l’autre face à la violence perçue par l’un et/ou l’autre il s’agit d’entendre le cri de douleur et de lui donner un sens pour chacun et un sens commun. Mais comment transformer ce cri en force créatrice de changement ? 2. Comment la violence au sens de cri de douleur non entendu », peut-elle être transformée en force créatrice de changement dans la relation à l’autre au sein de l’espace de médiation familiale ? 33 Le médiateur familial peut contribuer à ce que les personnes en médiation familiale donnent à ce cri de douleur » à présent entendu, un sens qui leur sera commun car les personnes attendent de lui qu’il les aide à inverser la spirale négative du conflit » comme la nomme Baruch Bush [3], psychologue créateur du modèle de la médiation transformative, pour que l’interaction négative, destructrice voire aliénante pour chacune des personnes, se transforme en une interaction positive permettant aux personnes de grandir dans leur dimension personnelle et relationnelle. Le médiateur familial, par son empathie, est conduit à se mettre à la place de l’autre, en reconnaissant que chaque médié est un autre lui-même. Cette altérité permet d’être au cœur du rôle de médiateur familial, pour tendre vers la transformation du pouvoir de l’un sur l’autre en reconnaissance de l’un par l’autre, afin que les médiés, peu à peu, co-construisent, structurent leurs liens. 34 Le fait que des personnes, en plein conflit avant tout affectif, choisissent la médiation familiale, révèle déjà leur volonté de tenter de chercher, avec l’aide du médiateur familial, à résoudre leur conflit par eux-mêmes c’est leur empowerment. Ce pilier est certes fragile mais existe alors que les médiés n’ont pas toujours conscience de la force vitale qui s’exprime en eux par ce choix de liberté et de responsabilité. Ils n’ont pas conscience que cette violence, en apparence négative, a un sens caché positif. Il appartient au médiateur familial de leur faire sentir la valeur de cet empowerment qu’ils ont en eux et qui ne demande qu’à être consolidé, par l’étayage du médiateur familial. Ce sera la fondation, pour chacun des médiés, de leur processus individuel. 35 Il revient alors au médiateur familial de proposer, face à un état émotionnel négatif traduit par la violence, une réponse sur le même registre, constituée par un état émotionnel positif. 36 La communication non verbale, celle du médiateur familial et celle des personnes entre elles et avec lui, est riche de compréhension de ce qui se joue. Le médiateur familial peut se référer au livre Ces gestes qui nous trahissent [4] de Joseph Messinger, psychologue, spécialiste de la symbolique gestuelle, pour en découvrir le sens caché. Car aucune manifestation affective n’échappe à sa traduction corporelle, surtout en situation de stress ou de conflit où il est très difficile de se contrôler tant chez les médiés que chez le médiateur familial. 37 C’est un excellent moyen pour le médiateur familial d’apporter une réponse immédiatement compréhensible. En effet, le message émis par communication non verbale est compris à 93% par le receveur du message alors que le message émis par communication verbale est compris à seulement 7% par ce dernier. Donc, pour être bien compris, le médiateur familial a intérêt à communiquer par le non verbal et à être en cohérence totale entre sa communication non verbale et sa communication verbale c’est sa véritable authenticité. 38 Il est intéressant pour le médiateur familial de s’inspirer de certaines techniques élaborées par George Kohlrieser [5] expert en négociations de prises d’otages pour la police américaine. 39 Car selon Kohlrieser, être preneur d’otages, c’est être avant tout otage soi-même de ses réactions instinctives défensives. 40 Le médiateur familial pourra mettre en œuvre les moyens suivants axés en priorité sur l’établissement d’une connexion émotionnelle avec les personnes dans l’espace de médiation. Le but est de comprendre ce dont l’autre a besoin ou ce qu’il veut dans un futur immédiat, de préserver la relation même si les émotions intérieures du médiateur familial le poussent à sanctionner ou à fuir celui qu’il perçoit comme violent. 41 Le médiateur familial s’appuie sur sa propre compétence émotionnelle, primordiale pour éviter par réaction d’être otage de ses propres émotions, et monte symboliquement au balcon » pour garder son objectivité c’est la bonne distance. 42 Il communique son état émotionnel positif qui peut entraîner par imitation et contagion un nouvel état émotionnel positif chez les médiés c’est l’empathie. 43 Il est à sa juste place en étant mentalement non pas en face du sujet dit violent, car il serait perçu comme étant contre, mais il est à côté du sujet violent, ce qui le sécurise. 44 Il interroge les besoins primaires à satisfaire immédiatement tels que boire un verre d’eau ou un café, marcher, ouvrir la fenêtre, respirer longuement, faire silence, et le médiateur familial peut proposer la suspension de la séance de médiation ou un caucus c’est l’effet positif de la temporalité qui permet aux médiés de reprendre le pouvoir sur eux-mêmes. 45 Il recherche le détonateur de l’acte violent, souvent multiple il y a toujours un élément en plus, souvent anodin, qui s’ajoute à des éléments antérieurs et conduit à l’explosion, à l’acte de violence. 46 Il questionne le besoin fondamental non satisfait. Reviennent souvent en médiation familiale l’humiliation, le sentiment d’injustice, la peur. Par exemple, je reçois en médiation un homme ayant refusé de verbaliser ses émotions auprès de son conjoint, par peur d’être dévalorisé et ayant soudain fait preuve de violence. En fait, cet homme avait pris sur lui depuis longtemps pour donner à voir l’inverse de ce qu’il ressentait, sans que son conjoint ne puisse le deviner. Or, il s’agissait pour cet homme de l’effritement de ses forces physiques, mentales, émotionnelles, mais aussi de l’insatisfaction de ses besoins sexuels, enfin et surtout du sentiment d’absence de reconnaissance par son conjoint des sacrifices qu’il avait le sentiment de faire au quotidien en étant en déplacement du lundi au vendredi loin de sa famille et de ses enfants, pour leur assurer un bon niveau d’existence. Le seul fait de ne pas voir chez lui son petit garçon alors qu’il n’avait supporté sa semaine qu’en pensant à la joie de le retrouver le vendredi soir, a provoqué chez lui un acte de violence contre son conjoint. 47 Le médiateur familial peut aussi surprendre pour désarmer », c’est-à -dire faire le contraire de ce que l’autre attend c’est aussi l’accueil inconditionnel de la personne, en ayant de l’empathie pour celui qui se sent coupable d’être auteur de violence alors qu’il s’attend à être stigmatisé et incompris. 48 Les phrases du médiateur familial seront tournées à la forme affirmative 49 Je perçois que c’est très éprouvant pour vous de… », 50 ou 51 Je suis bouleversé de voir votre réaction… », 52 et non à la forme négative comme 53 La violence n’est pas possible dans l’espace de médiation » 54 car alors le receveur du message n’entend en effet que le verbe et non la négation et comprend l’inverse la violence est possible du message émis la violence n’est pas possible ». Pour être certain d’être compris, le médiateur familial dira de préférence que la violence est interdite ou qu’il refuse la violence phrases affirmatives. Au-delà d’ailleurs de l’espace de médiation familiale, les phrases affirmatives sont en général mieux comprises. 55 Le médiateur pourra, après avoir rétabli la connexion émotionnelle, procéder à un questionnement ouvert autour de la souffrance de l’un ou de l’autre, autour de la violence pour chacun des médiés pour déconstruire la violence, contextualiser et réévaluer la situation, rechercher les points positifs pour envisager le futur c’est donner un sens commun à cette violence et amorcer la transformation de la relation. 56 Le médiateur familial sera attentif à la difficulté pour certains médiés de reconnaître leur interaction dans la violence. Parfois, se sentir, au moins pour un temps, reconnue comme victime » par l’auteur » de la violence peut être une condition nécessaire et préalable à la reconnaissance d’une relation violente dans l’interaction et la rétroaction c’est le cadre sécurisé dont le médiateur familial est garant. 57 Enfin, la reconnaissance par le médiateur de ses erreurs sur la situation en cours mais le devoir de les reconnaître sont des facteurs positifs pour les médiés quand le médiateur familial reconnait humblement avoir fait une erreur dans la traduction d’un besoin par exemple le médié peut en être apaisé immédiatement, alors que l’inverse peut être source de violence. Souvent, la reconnaissance d’une erreur commise par le médiateur familial est riche de conséquences positives pour le médié qui peut avoir un déclic libérateur d’une prise de dignité, d’un éclaircissement de sa volonté de ce qui est bon pour lui, donc de ses besoins fondamentaux 58 Je veux désormais…, je refuse à partir de maintenant de… » 59 c’est propice au renforcement de l’estime de soi. Conclusion 60 L’expérience du conflit ou de la séparation peut être vécue comme une question de vie ou de mort, exprimée alors par la violence dans un cri de douleur adressé par l’un à l’autre, alors que cette expérience peut être perçue, grâce au médiateur familial, non comme un état figé et désespéré mais comme un passage qui ne demande qu’à se transformer dès lors que cette violence est comprise comme non seulement un cri de douleur mais aussi une lutte pour la vie, donc vers le futur de chacune des personnes en médiation familiale, dans la transformation de leur relation. 61 La connaissance de l’existence de cette notion de violence fondamentale permet ainsi au médiateur familial de l’accueillir, de lui donner le sens positif de l’expression d’une force vitale à exploiter chez chacune des personnes en médiation familiale, force créatrice commune de nature à transformer leurs relations. 62 Bien plus, dès lors que nous avons, nous médiateurs familiaux, chacun en nous aussi, cette violence fondamentale qui s’exprime dans certaines situations, comment ne pas nous interroger sur la façon dont nous avons pu, dans nos vies, réussir - ou non - à transformer cette violence fondamentale en force créatrice de changement ? 63 Reconnaître en chacun de nous ce type de violence permet de donner à la violence fondamentale un sens positif, transformatif, dans l’altérité et donc dans l’humanité. Notes [1] BERGERET J., La violence fondamentale, Paris, Dunod, 2000. [2] BELLINGHAUSEN L., Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective, Paris, Thèse de doctorat, 2009 [3] BARUCH BUSH The Promise of Mediation, The transformative Approach to Conflict, San Francisco, USA, Folger, 2005. [4] MESSINGER J., Ces gestes qui nous trahissent, Paris, First Editions, 2001. [5] KOHLRIESER G., Négociations sensibles, Paris, Pearson Education, France, 2007.
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